Projet de publication d'un ouvrage de M. Jean Dartigolles.
Jean Dartigolles persiste et signe .... !
A notre plus grande joie, Jean Dartigolles édite un nouveau volet de sa généalogie :
« Les Ferrand ».
Les Ferrand, il les aime bien et les replace comme le fait l’historien qu’il est dans un contexte d’événements et d’anecdotes bien ciblés qui contrastent avec la désincarnation des généalogies habituelles.
Ce ne sont plus de simples morts qui se lèvent de leur sépulture par les nuits de pleine lune mais des hommes de chair et de sang.
Et du sang, ils n’en manquent pas. De l’intelligence non plus.
Les Ferrand sont, à l’origine, des tonneliers de Noaillan, des charpentiers de barriques comme on disait à l’époque.
En effet, ce métier s’apparentait à ceux qui concevaient les toitures, construisaient les bateaux et … les moulins.
Il n’est donc pas étonnant de les retrouver, par la suite, meuniers sur les rives du Ciron.
Leur savoir faire et vraisemblablement les outils dont ils ont hérité leur sont bien utiles lorsqu’ils remettent en service les vieilles usines et le pont de Villandraut à leurs frais mais en y gagnant une ascension sociale rapide qui leur vaut bien des complicités chez les notables laïques et ecclésiastiques locaux .
Ils rencontrent fréquemment les prélats, les notaires mais pas toujours à l’avantage de ces derniers qui, comme les gendarmes de Brives-la-Gaillarde, ne sont pas forcément les bienvenus et s’en retournent quelque peu meurtris par les femmes de la maison et du voisinage, qui ont le sang plutôt vif.
Du sang, on en trouve aussi sur les paus, les carassones et bien évidemment sur les sols où sont tombés les jeunes vauriens de Noaillan.
Ils boivent à l’excès, se chamaillent, se crêpent le chignon et finissent devant le juge ou dans les geôles du seigneur.
En effet, en ce XVIIIième siècle nerveux, les petits coqs des villages affûtent leurs ergots au grand plaisir de notre conteur et de ses lecteurs qui peuvent être surpris par les mœurs d’antan. Mais seules les armes ont changé.
Jean Dartigolles se contente de faire état de ses longues et minutieuses recherches sans écrire un roman dont il propose à l’imagination de ses lecteurs le soin de le concevoir. D’une honnêteté scrupuleuse, il conte les faits par le menu et livre de ce fait une histoire locale précise qui ravit le curieux.
Nous en redemandons et attendrons avec patience le récit des aventures des autres lignées qui ont abouti à la naissance de notre ami.
Jean Pierre Rajchenbach
Voilà de quoi séduire à la fois le curieux et l’historien et c’est pour cette raison que La Société Archéologique et Historique du Sauternais et Graves a entrepris la publication de :
" Les Ferrand"
Histoire d'une famille de meuniers picaresques du XVIIème au XIX ème siècle
à Noaillan, Villandraut et Balizac, en Landes de Gascogne au Coeur de l'Aquitaine.
Cet ouvrage devrait être disponible fin janvier 2015. Une souscription sera lancée au début janvier 2015