Journée nationale "Télégraphe Chappe" exceptionnelle, 1 juin 2014, Hôtel du Département (Agen)

   Dimanche 1er Juin 2014

sur le site de l’Hôtel du Département du Lot-et-Garonne (1633 avenue du Général Leclerc 47922 Agen cedex 9)

Organisée par le Conseil général de Lot-et-Garonne et l’Association des Amis des Moulins du Lot-et-Garonne, à l’occasion :

- des 180e et 170e anniversaires de la création de la Ligne Télégraphie Chappe dite : Ligne du Midi qui traverse le département (1834), et de la création de la Direction d’Agen (1844)

- de la sortie de l’ouvrage de Jean-Pierre Volatron : « Le Télégraphe Chappe en Lot-et-Garonne (1834 -1853) »

De 14 h à 17 h 30 :

- présentation, démonstrations sur télégraphes reconstitués, dans la cour de l’Hôtel du Département.

- exposition, située dans le hall d’entrée du Conseil général.

- signature et entretiens avec Jean Pierre Volatron.

De 15 h à 16 h : conférence de Jean Pierre Volatron dans l’hémicycle du Conseil général de Lot-et-Garonne.

Succédant au courrier à cheval, les bras articulés des Télégraphes CHAPPE ont transmis, secrètement, les informations officielles pendant une soixantaine d'années, avant d'être détrônés par le Télégraphe Electrique
Morse.

Situés sur des points hauts, à vue les uns des autres, leurs gesticulations mystérieuses attiraient les regards et suscitaient la curiosité.

De cette invention révolutionnaire oubliée, maillon fort de l'histoire de la Communication, les vestiges sont rares, et menacés de disparition. Dans le Lot-et-Garonne, six stations subsistent, des douze qui jalonnaient la traversée du département par la Ligne du Midi reliant Bordeaux à Avignon. C'est là un patrimoine exceptionnel.

Moulins à vent et stations Chappe, voisins sur les hauteurs, souvent confondus, sont un peu parents par la communication, que pratiquaient occasionnellement les moulins. C'est donc tout naturellement que les Amis des Moulins les associent dans leur engagement, au profit d'un patrimoine qui cumule témoignage du passé et intérêt économique au plan du tourisme..

(Pris à partie lors d'une conférence sur l'utilisation des moulins pour la fourniture d'électricité propre mais qui gênerai les poissons, le meunier répond)

Le Meunier ne dors pas, garant de l’Ecosystème.

Depuis des siècles, en domptant l’énergie renouvelable, il a assuré les besoins en nourriture, habillement et équipement de nos concitoyens.

En effet, pour économiser la force musculaire, il s’est ingénié à profiter des courants naturels de l’eau et du vent, pour moudre le grain – presser l’huile - tisser le drap – battre le fer….

Proche de la nature, il est le gardien du milieu vivant, régulant les colères du climat, les déplacements des sédiments, facilitant les fraies des poissons, entretenant les berges.

Subitement, pour répondre aux injonctions de la Loi Cadre sur l’Eau, l’Administration veut imposer aux frais des propriétaires, de raser ou d’équiper 60 000 seuils et barrages à travers la France. Les premières sommations sont appliquées !

Qu’une prise en compte de la continuité écologique des cours d’eau se fasse de la source à l’embouchure, nous en sommes tous conscients ; mais modifier subitement une gestion qui avait ses raisons, n’est pas sans conséquences.

Bref : quand les eaux s’écoulant des surfaces imperméables viabilisées ravineront librement, avant d’envaser les estuaires, saperont les piles de ponts (ne sont-ils pas aussi une entrave à la libre circulation ?), qu’en sera-t-il de la recharge des nappes phréatiques nécessaire aux besoins d’adduction et d’irrigation ?

Préserver les poissons dans leur migration ? Voilà déjà quelque temps que le meunier n’utilise plus les « anguillères » dans lesquelles il capturait de quoi faire des matelotes avec tous ses voisins.

Que penser de la surpêche des civelles ? (bébés anguilles qui ne remonteront jamais.)

Il a été introduit : le Silure, l’Ecrevisse américaine, le Ragondin, la Truite, dans des rivières qui ne sont pas leur habitat et maintenant on nous impose d’installer des « rampes pour handicapés ! » pour les rares survivants de nos espèces habituelles qui se jouaient des seuils et des barrages.

Et puis ce dont on n’ose parler c’est de tous les résidus chimiques et pharmaceutiques que nos stations d’épuration le plus souvent inadéquates, déversent allègrement en rivière au détriment de la faune.

La Loi sur l’eau (LEMA de déc. 2006) veut interdire l’équipement de nouveaux moulins producteurs d’électricité et retirer progressivement les autorisations actuelles. Alors que la Loi programme de juill. 2005 préconise d’équiper les moulins afin de s’affranchir de l’équivalent d’une tranche nucléaire. Ce qui produirait localement sans risque de radiations nocives, notamment l’hiver et la nuit quand les panneaux solaires sont insuffisants.

Comprenez le désarroi des meuniers alors que les besoins en énergie propre et le retour à une vie saine sont si cruciaux.

Venez nous rejoindre !

ASSOCIATION des AMIS des MOULINS de LOT et GARONNE.

Affiliée F.F.A.M. et F.D.M.F. secretariat@adam-lg.org /   contact@adam-lg.org  /   www.adam-lg.org

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