Compte-rendu photos de Daniel Chassagne

et                              écrit de Marie-Claude Jean

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Vidéo et témoignage: visite aux fouilles de Neujon le 27 mars 2014

Les vitrines archéologiques de Monségur, la conférence de MC Jean le 27 mars 2014 à la marie de Monségur

Visites aux fouilles de Neujon à Monségur, le 27 mars 2014

Présentation des vitrines du musée archèologique, suivie de visite commentée à Neujon, 27 mars 14h 15 mairie de Monségur

Chers amis, voici les quelques points travaillés récemment

-Administration  et Finances
Après les visites et sorties du 1er trimestre, nous avons démarré fort le 2ème avec 4 réunions en avril dont l’assemblée générale le 10 avril, il en découle que :
Le 8 mai nous serons à la « foire aux fleurs et  peintres de rue » ( assos Tourisme en M. et ACAM) avec le stand sous la halle. Les documents GAMS et GAHMS seront à votre disposition pour compléter votre collection de bulletins et de rapports de fouilles.
 Prix promotionnel des bulletins restants : du n°1 au n°19 : 2 € ; du n° 20 à 29 : 3 €.  Quand le stock des bulletins anciens sera épuisé, les bulletins complets numérisés ou les articles  distincts pourront être envoyés par internet par J-P Morineau.
* Les rapports de fouilles des années 1967 à 1973 encore en stock seront également proposés au stand au prix de 3€ Ces documents seront aussi disponibles chez A. Bonnefond. Ils pourront être envoyés par poste au tarif lettre verte actuel  soit à partir de  50 gr. : 1,02 € ; 100 gr. : 1,55 € ; 250 gr. : 2,45 €. Enveloppe et mise sous pli étant offerts gracieusement !!
*Les bulletins récents disponibles du n° 31 au n° 39- 2013 sont en vente au prix lissé de 5€, à La Maison de la Presse à Monségur, ou chez Proxi à St Vivien…ou au stand sous la halle ou lors de manifestations extérieures
* IMPORTANT : La cotisation  2014 à 5€ pourra être réglée au stand.


- Le jeudi 8 mai 2014 commémoration du 69ème anniversaire de la Libération officielle de la France le 8 mai 1945. Ce jour-là les églises du canton comme toutes celles de France ont sonné pour marquer la victoire des Alliés. Ceux qui possédaient un appareil de TSF ont pu entendre le général de Gaulle en faire l’annonce à la radio. Mr le maire de Monségur nous convie à participer au dépôt de fleurs au monument aux Morts. RDV à  9h45 devant la mairie. Les Anciens Combattants marquent cette journée à St Vivien de M. à 9h15, à Monségur à 9h45, et à Cours de M. à 10h 45 avec dépôt de gerbe, messe, vin d’honneur et repas amical à Cours.  Renseignements : M. Boibelet 05 56 61 88 06 ou J-C Galopeau 05 56 61 66 11 H.R.)


- Les Activités  inter- associatives en préparation :
Le Vendredi 27 juin : « Jours J en Bazadais du 26 au 29 juin 2014 ». Les «  Monségurais » se souviennent du crash d’un bombardier B24 à Dieulivol  le 5 mars 1944. Un programme exceptionnel de manifestations sur le parcours du bombardier en perdition et de son équipage américain évacué en parachutes est en cours d’élaboration par plusieurs communes ou associations  «  bazadaises » pour accompagner la présence des familles du pilote et du co-pilote tombés près de chez nous. M-C Jean fait le lien avec les organisateurs du bazadais tout en travaillant au plus près des documents historiques qu’elle nous restituera le vendredi 27 juin dans la partie de programme que Tourisme en Monségurais et le GAHMS prendront en charge avec la participation de la municipalité de Monségur. Venez vous renseigner au stand. Merci à tous.


- Les travaux des membres :  - L’Etat civil de St Vivien  1708-1736 saisi sous word par P. Verpoorten à Lille, a été remis par lui-même sous forme de cahier à la mairie de St Vivien.. Ce document est une continuité de l’article qu’il a écrit dans le n° 25-2004 «  Sacrées familles de St Vivien ».
- J-P Morineau progresse dans la saisie informatique  de documents concernant le canton et les territoires voisins pour une bibliographie accessible à tous

- Info : Le dimanche 18 mai à Dieulivol : Fleurs et plantes et vide-greniers

Merci d’avance à tous ceux qui viendront nous saluer le 8 mai.
Bien cordialement A.Bonnefond

photos de monségur33.over-blog.com
prises au cours de promenades en 2013 et 2014
tirées de notre album:

Château d'eau

ou vidéo:

Chers amis, vous pouvez aller voir :

à Eymet (24) jusqu'au 23 avril à la bibliothèque d'Eymet le mercredi et jeudi de9h à 13h et de 14h à 18h et le samedi de 10h à 13 h une EXPOSITION: " Artisans immortels et Fermes d'antan en vallée du Dropt" où les photographies de Claude Coste cotoient des objets d'antan et autres souvenirs et autres exposants.


à DURAS 47 dimanche 20 avril Marché aux fleurs - Vide-greniers ou  voir www.paysdeduras.com

et 1er mai  une invitation des Amis du bazadais "à la carte"

faites-nous part de vos découvertes merci Arlette Bonnefond

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Article en lien:

Visites aux fouilles de Neujon à Monségur, le 27 mars 2014

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Témoignage d'une des rédactrices de monsegur33:

Je fus parmis les fouilleurs de la première époque à Neujon, années (fin des années 60)

les amateurs, à l'époque, avaient le droit de fouiller, et "amatrice", je l'étais!

Nous venions volontiers le matin, car le soleil ne dardait pas encore ses durs feux.

Je descendais en vélo, le plus dur c'était de remonter pour la pause repas!

Heureusement ce n'était pas par la Côte du Christ, redoutable, elle, mais par celle, en pente plus douce de la route de La Réole.

Quand j'y pense! on ne s'amenait même pas une bouteille d'eau! un chapeau (bob) ou un foulard, si! lorsqu'on l'oubliait, on sentait son malheur, presque immobile pendant des heures, penché au même endroit, c'était l'insolation assurée, il faut être jeune et passionné pour passer ainsi ses vacances d'été!

On avait chacun son emplacement, et une gamate (auge de maçon) posée sur le mur non loin pour y déposer nos trouvailles.

Nos outils? une truelle langue de chat, une truelle triangulaire, une brosse à dent, une brosse métallique, une brosse à chiendent,des brosses (ou pinceaux de peintre) rondes et plates, un tamis.

On dégageait délicatement la terre, encore plus délicatement les vestiges: morceaux de poteries, débris de verre irrisés, ou plus rarement petites fioles intactes ou presque, parfois pièces de monnaie, petits morceaux de métaux oxidés, d'agraffes pour les plus chanceux.

Moi, je travaillais dans un carré où il y avait des sépultures, je dégageais souvent des squelettes, je ne trouvais pas ça morbide du tout.

L'après-midi, nous étions bien moins nombreux: le dur soleil, et l'appel de la piscine (la seule que nous ayons dans la région!), l'appel des copains qui s'y retrouvaient...

On était parfois trois, ou deux ou moi seule (c'est arrivé!)...

On se mettait à l'ombre, sous les arbres, et on lavait les squelettes dans des seaux à vendange en plastique vert (à anse, 16 litres), on en trouve toujours actuellement en vente dans les jardineries et magasins de bricolage.

L'eau devenait jaune, puis marron, alors on allait la changer.

On brossait chaque os dans l'eau, puis on les faisait sécher sur l'herbe.

Je me souviens avoir travaillé ainsi des heures face à (je pense) Dominique Olivier, on ne causait pas beaucoup, on avait des visiteurs qui nous regardaient faire; à eux on leur parlait, on répondait à leurs questions, je rigolais, ils avaient peur des squelettes et de la mort, pas moi! c'était juste un petit travail fastidieux à la longue...

A cette époque, on se réunissait dans une salle de la ferme du propriétaire du lieu, où l'on entreposait nos découvertes, et les fameux squelettes.

Lorsqu'on ne voulait plus faire notre étrange lessive, on reconstituait les poteries, j'ai donc participé à ce travail!

mes amis, quel sens de la forme et du puzzle 3D il faut avoir!

parfois on croit avoir trouvé, mais ce n'est pas ça!

véritables travaux pratiques de géométrie dans l'espace ce boulot!

Serge Camps dirigeait les travaux, faisait les relevés, les croquis, les hypothèses.

Le rapport de fouilles était ronéotypé (à la Gestetner), et nous l'assemblions feuille à feuille avant d'agrafer l'ensemble, chacun d'entre nous emportait un rapport en fin de chantier.

Je n'avais pas d'appareil photo lorsque je fouillais, et le rapport annuel nous suffisait pour les souvenirs que nous souhaitions conserver.

Lorsque je me suis mariée, j'ai amené mon mari, jeune épousé, au champ de fouilles, non pas pour y travailler, les fouilles étaient interrompues, mais pour lui montrer là où j'avais travaillé quelques saisons, et pour lui expliquer ce qui alors était encore tout frais à ma mémoire.

Par la suite, j'y ai emmené mes élèves, l'une d'entre elles était fille de Norbert B, qui nous a d'ailleurs à l'époque, accueillis chez lui et présenté l'objet de ses propres fouilles.

Je croyais avoir des photos de cette époque (début années 70), mais il est vrai que c'était un temps où l'on ne prenait que très peu de clichés (noir et blanc), ou alors des diapositives, il se trouve donc que je n'ai pas photographié l'enceinte des fouilles, d'autant plus qu'on ne pouvait que longer la clôture, et juste apercevoir les sarcophages. L'objectif  de mon Reflex n'était pas "grand angle" et prendre des photos dans ces conditions était inintéressant.

Autres temps, autres moeurs, il m'a fait grand plaisir de revoir ces lieux sous la direction de Marie-Claude Jean!

La Joanita

Si vous êtes membre et absent pour cette AG, demandez un bon pour pouvoir et remplissez-le!

Monségur jeudi 27 mars à 14 heures 15 à la mairie, les vitrines récemment restaurées de la salle de réunion du 1er étage seront commentées par Marie-Claude Jean.

Les objets issus des fouilles du site archéologique de Neujon, il y a plus d’une trentaine d’années, méritaient une nouvelle présentation. Dominique Barraud a, avec ordre et méthode, reconstitué un registre d’inventaire et un catalogue d’objets, que le GAHMS a fait relier en 10 exemplaires pour conserver la mémoire du travail immense accompli par les fouilleurs sous la direction de Serge Camps et permettre aux étudiants d’en prendre connaissance dans les années à venir.
Grâce à ces registres, Marie-Claude Jean prépare des fiches pour les objets exposés, s’emploie à retrouver lorsque c’est possible, le contexte historique et à présenter ce que pouvait être leur usage quotidien.

Les participants seront invités à se rendre sur le site de Neujon où vers 15h30 Marie-Claude Jean évoquera les différentes époques d’occupation du site jusqu’au XVIIIe siècle.
Le cimetière du XVIIe siècle s’est éclairé sous un nouveau jour, suite au mystère autour d’un objet particulier, mystère qui, après des recherches pugnaces vient d’être en partie résolu et sera révélé.